Notes de lecture. Hans Küng, Mémoires, tome II, Une vérité contestée

Mise en ligne de La rédaction, le 21 janvier 2011.

Hans Küng, Mémoires, tome II, Une vérité contestée, Paris, Cerf ; Montréal, Novalis, 2010

Par Paul-André Deschesnes

[ EXTRAITS DU NUMÉRO 30 / HIVER 2010-2011 ]


Jésus prit la parole et dit : Je te bénis Père, Seigneur du ciel et de la

terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux savants et que

tu les as révélées aux tout petits.

Matthieu 2, 25

Que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la

puissance de Dieu.

1 Corinthiens 2, 5



Hans Küng

Hans Küng vient de publier le deuxième tome de ses Mémoires, qui s’étend de 1968 à 19

81. Cette brique de 731 pages, éditée conjointement par Novalis et les Éditions du Cerf, ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis. Avec en sous-titre Une vérité contestée, Küng annonce froidement dès le début que son Église l’a maltraité et que le Vatican lui a fait subir les pires injustices.

Ce prêtre et théologien très contestataire et très populaire raconte son histoire hypermouvementée dans un style flamboyant où le spectaculaire prend souvent trop de place. Trois best-sellers, Infaillible ? Une interpellation (1970), Être chrétien (1974) et Dieu existe-t-il ? (1981) ont fait de lui une vedette sur la scène mondiale. Professeur de dogmatique et de théologie œcuménique à l’université de Tübingen en Allemagne, il a passé ces treize années (1968-1981) à enseigner, à écrire, à voyager et à en découdre avec les Papes, le Magistère et la Curie romaine. Voilà ce qu’il nous raconte dans les moindres détails avec une passion qui frise l’hystérie.

Dans son prologue, Hans Küng s’en prend à Joseph Ratzinger, qui fut aussi professeur à Tübingen ; il le dépeint comme un prêtre traditionnel admiratif de la hiérarchie figée du Vatican, et déclare qu’il ne veut rien savoir de cette Église centralisée et coupée du monde. Les deux hommes auraient suivi des chemins parallèles, l’un partisan du « conformisme » et de l’autorité romaine, l’autre se battant pour la liberté et la vérité (la sienne).

(…)

Hans Küng vient de publier le deuxième tome de ses Mémoires, qui s’étend de 1968 à 1981. Cette brique de 731 pages, éditée conjointement par Novalis et les Éditions du Cerf, ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis. Avec en sous-titre Une vérité contestée, Küng annonce froidement dès le début que son Église l’a maltraité et que le Vatican lui a fait subir les pires injustices.

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