LE SIÈCLE, LES HOMMES, LES IDÉES – Immigration, violence, climat ! L’inexorable dérive totalitaire de l’idéologie progressiste

Mise en ligne de La rédaction, le 27 mars 2023.

PAR MICHEL LÉON

(…) Or Valeurs Actuelles est précisément dans le viseur de la censure par étouffement pratiquée depuis un demi-siècle par les docteurs de l’idéologie dominante. Toute évocation de ce titre se doit d’être accompagnée du qualificatif «d’extrême droite», «à la manière d’une technique d’exorcisme […] pour bien rappeler à ceux qui évoluent

dans l’espace public à quelle entité maléfique ils se collent s’ils acceptent d’y être associés, ne serait-ce qu’en lui accordant un entretien », analysait dans ses pages Mathieu Bock-Côté .

La XVIIe chambre, « lieu d’un théâtre ubuesque » des délits de presse

Le sociologue canadien-français confessait dans la foulée «son étonnement devant l’existence de la XVIIe chambre, lieu d’un théâtre ubuesque qui dans une démocratie libérale normale ne devrait pas exister », arme de persécutions politiques,

légales et financières pour ceux qui pensent mal et se comportent comme des hérétiques face au « dogme diversitaire».

Car le domaine d’investigation de l’hebdomadaire dirigé par Geoffroy Lejeune couvre largement, outre l’affaire climatique, l’ultra-sensible domaine de la déconstruction civilisationnelle et, partant, de la submersion migratoire, du remplacement culturel et cultuel : l’antichristanisme des descendants de la bourgeoisie voltairienne et de leurs domestiques intellectuels passe aujourd’hui par l’instrumentalisation des dogmes concurrents (panthéismes, idolâtries naturalistes…) ou franchement adverses (islamisme).

On prendra pour exemple l’hypertrophie médiatique autour des dérives sexuelles de quelques éléments du clergé. En novembre, par exemple, le Dauphiné Libéré, propriété du groupe Ebra, consacra la totalité de sa « une » à une affaire de relation avec mineure spontanément confessée par Mgr Ricard trente-cinq ans après des faits qui restaient encore à qualifier. Le gros titre était inclus dans une photo pleine page d’église vide. Quelle que fût la culpabilité du prélat, on imagine difficilement pareille mise en scène et tapage pour un imam, un rabbin ou un vénérable de loge.

Mathieu Bock-Côté revient sur ce phénomène du garrotage politique et mental consécutif aux spasmes induits par les migrations de masse. Dans une remarquable chronologie du nihilisme intellectuel, il retient trois étapes dans la manipulation de l’information sur le lien immigration-délinquance.

Fantasme, invisibilisation, banalisation : l’analyse de Mathieu Bock-Côté

La première consistait à qualifier de « fantasme médiatiquement entretenu » la montée objective de la délinquance. C’est la rengaine, encore portée par le ministre de la Justice Dupont-Moretti, du « sentiment d’insécurité » qui consiste à dire à ces Français qui vivent dans l’angoisse permanente de l’agression généralement allogène – physique ou culturelle – qu’ils sont des malades mentaux à tendance paranoïaque.

Elle est reprise comme en écho par le laxisme d’une partie de la magistrature dès qu’elle juge une affaire impliquant un membre de la « diversité ».

Mais la réalité érode les mensonges les plus outrecuidants comme le torrent les rochers les plus granitiques. (…)