Le siècle, les hommes, les idées. La province française estime que Macron devrait prendre la porte

Mise en ligne de La rédaction, le 10 juin 2019.

par Béla S. Király*

[EXTRAITS DU NUMÉRO 59/MAI-JUILLET 2019]

Vue de Saint-Soupplets

Vue de Saint-Soupplets

Le jour de la Toussaint, je me suis rendu à Saint-Soupplets et dans les villages avoisinants, au nord-ouest de l’aéroport de Roissy. Originaires de cette commune et habitant dans le village voisin, à Vinantes, mes amis m’ont appris que leurs parents avaient l’habitude, pendant l’entre-deux-guerres, de fréquenter une certaine famille Károlyi, dont le château se trouve, encore de nos jours, au milieu de la commune.

Par contre, ils n’ont aucune nouvelle des descendants de l’ancien maître du lieu. Mon ami, André Laporte, m’a montré la tombe des Károlyi, qui est bien entretenue. Sa cousine, Madame Stienne, m’a retenu à déjeuner et s’est remémorée des anecdotes relatives au maître du château entendues de ses parents.
(…)

* L’auteur, Béla S. Király, publie régulièrement, dans le quotidien Háromszék, une chronique intitulée «Lettres de Paris» («Párizsi levelek» en hongrois); celle du 29 décembre 2018 était consacrée au mouvement des gilets jaunes. Háromszék est un journal en langue hongroise de Sepsiszentgyörgy (Sfântu Gheorghe en roumain), une ville située en Roumanie, dans l’extrême est de la Transylvanie, un territoire habité majoritairement par les Sicules ou Széklers (székely en hongrois), peuple de langue hongroise, proche parent des Magyars. Le nom du journal s’inspire de l’ancien comitat de Háromszék à l’époque où la région faisait partie de la Hongrie (un comitat en Hongrie correspond à peu près à un département français).

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