Débats et Polémiques. La «culture du viol» et l’homme castré

Mise en ligne de La rédaction, le 10 juillet 2017.

par Gary Caldwell

[ EXTRAITS DU NUMÉRO 54/JUIN-AOÛT 2017]

 Manifestation contre la «culture du viol»

Manifestation contre la «culture du viol»

Depuis quelque temps au Québec, on dénonce l’existence d’une «culture du viol»: on semble soutenir que les hommes ne cherchent qu’à violer les femmes. Il est aussi question, régulièrement, d’agressions sexuelles, commises dans certains cas il y a des décennies. Qu’est-ce qui explique que la dénonciation d’agressions actuelles ou passées soit monnaie courante depuis le tournant du siècle? Il y a même des recours collectifs de femmes appartenant à l’armée, à la gendarmerie royale, à des corps de pompiers. Comme le mariage ou la cohabitation n’empêchent nullement l’éventualité d’un viol, on verra, peut-être, dans un proche avenir, des recours collectifs de femmes mariées!

Soulignons que la définition du harcèlement sexuel est maintenant assez large: mes petits-fils, qui sont dans la vingtaine, m’ont averti que de dire à une femme qu’elle est belle, est considéré dans certains milieux comme du harcèlement sexuel léger! Même ouvrir la porte à une femme est mal vu, comme si l’on suggérait que la femme avait besoin d’aide. Siffler une femme dans la rue n’est plus un compliment un peu familier, c’est devenu du harcèlement sexuel! Quand l’échange de sourires cesse-t-il d’être un signe de sympathie entre deux êtres pour devenir du harcèlement sexuel? Évidemment le contexte y est pour beaucoup. Lorsque je souris à une femme à Montréal, normalement elle sourit en retour. À Toronto, un geste aussi anodin est souvent ressenti comme une intrusion. Avec une définition du harcèlement aussi large, il ne faudrait pas s’étonner de voir bientôt de plus en plus d’hommes poursuivre des femmes pour harcèlement sexuel.
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