Cul sec: Deuxième tournée

Mise en ligne de La rédaction, le 10 juillet 2017.

par Patrick Dionne

[ EXTRAITS DU NUMÉRO 54/JUIN-AOÛT 2017]

Cul sec

Cul sec

Tout commence par le choix d’un mot.

La femme ne donne pas le ciel, mais elle l’ouvre.

Lichtenberg a contracté une maladie en 1789. La France aussi. Lichtenberg a fini par guérir.

La caresse est l’allégorie charnelle de la grâce.

On appelle «traduction libre» une traduction prisonnière de son traducteur.

Parce qu’il peut parler, tout homme croit qu’il doit parler.

C’était le genre de revue qu’on lit seul, chez soi, le soir, les volets tirés.
C’était une revue de droite.

«Sexe opposé». Personnellement, je ne m’y oppose pas tant que cela.

Comme la comédie ancienne, les humoristes, un jour, disparaîtront.

Verlaine n’a pas fait d’argent; mais il a fait de l’or.

Si légère qu’elle paraît toujours prête à s’envoler.
(…)

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