Appel à tous

Mise en ligne de La rédaction, le 31 août 2016.

par Jean Renaud, directeur

Ne Mergar

Septembre 2016

Cher lecteur,

Avec notre numéro 51, dédié à la mémoire de Maurice G. Dantec, la revue Égards se prépare à compléter sa 13e année. 13 ans! Sans subvention de l’État, sans revenus publicitaires, sans l’appui d’aucune «institution» en place, ni syndicats, ni Églises, ni universités, ni groupes de presse, ni grandes entreprises, nous dépendons entièrement de la générosité et de la fidélité de nos lecteurs. Une telle indépendance face à la bien-pensance, et à l’incroyable culture de l’intimidation qui la sous-tend, est rare et en dérange plus d’un. La servilité est mieux acceptée, et surtout cette demi-servilité à laquelle on consent en secret, graduellement, imperceptiblement, dans une spirale descendante où ce qui subsiste en l’âme d’amour de la vérité faiblit sans cesse devant l’intérêt de carrière, la vanité, la crainte ou même le cynisme. Ne nommons personne. Les exemples seraient légion et les exceptions trop rares.

Je ne veux pas donner trop d’importance à nos réflexions, imparfaites et insuffisantes. S’il existait des cimetières pour de telles créatures de papier, ils seraient remplis de revues qui s’étaient crues indispensables. Néanmoins travailler à bien penser reste le principe de la morale, disait Pascal, ainsi que de la politique. Aussi modeste que puisse être notre apport, il s’inscrit dans une fidélité à des vérités qui nous dépassent, qui sont vivantes; et qui, sans bruit, sont capables de transformer le cœur des hommes sans que nous y soyons pour grand-chose…

Il y a trois ans jour pour jour, nous avions sollicité votre concours, vous nos lecteurs et nos amis, pour un effort particulier de promotion de notre revue. Nous essayons de ne pas abuser de ces requêtes spéciales. Depuis nos débuts, «Dame pauvreté», comme l’appelait saint François d’Assise, nous laisse gentiment faire notre travail, dans la simplicité et l’espérance. Mais, périodiquement, cet idéal de pauvreté studieuse est mis en péril. Heureusement, un rien peut le restaurer. La balle, comme on dit, est dans votre camp. Nous comptons sur vous. Concrètement, cela peut vouloir dire vous réabonner*, compléter votre collection (pour le sommaire des numéros, cliquer en haut à droite), abonner un ami qui s’intéresse à la pensée conservatrice, demander à votre bibliothèque municipale (ou à votre cégep ou à votre université) de s’abonner à Égards, acheter un numéro susceptible par les sujets traités d’intéresser un ami, un voisin, ou imaginer quelque autre initiative que vous jugerez prometteuse ou féconde… Bref, nous nous en remettons à votre ingéniosité.

Nous vous remercions d’avance de votre soutien et de votre collaboration.

* Pour télécharger un bon de commande: www.egards.qc.ca/wp-content/uploads/2014/05/Bon-de-commande.pdf

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