Entailles VIII

Mise en ligne de La rédaction, le 21 avril 2013.

par Patrick Dionne

[ EXTRAITS DU NUMÉRO 39 / PRINTEMPS 2013 ]

Entailles VIII

Le soupir nocturne est léger, le soupir diurne est pesant.

J’ai parcouru la terre et j’ai trouvé le ciel.

Maistre, Joubert, Maurras, Ramuz – Des Anciens.
Protagoras, Bouddha, Mahomet, Ockham – Des Modernes.

Il y a des vérités qui ne naissent que dans le silence.

La périphrase est la délectation de l’homme d’esprit et la fatalité du sot.

Semer, moissonner et brûler ses récoltes.

On donne trop souvent son amour pour le reprendre l’instant d’après.

Paraître assis devant Dieu…

Qu’une certaine clarté soit inconvenante, parce que sans finesse.

Entre la femme qui vous cerne et celle qui vous perce, il faut choisir celle qui vous devine.

Point de volupté sans recueillement.
(…)

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