L’âme du Mouvement des caisses populaires Desjardins

Mise en ligne de La rédaction, le 19 décembre 2015.

par Gary Caldwell

[ EXTRAITS DU NUMÉRO 49/NOVEMBRE 2015-JANVIER 2016 ]

Alphonse Desjardins

Cette année, à l’occasion de l’assemblée annuelle du Mouvement Desjardins, le conseil d’administration, par une motion votée à l’unanimité, a proposé que les services de sa présidente, Monique Leroux, qui en vertu des règles de l’institution n’était pas éligible pour un troisième mandat, soient retenus pour six mois additionnels afin d’assurer la transition à la direction du Mouvement… et cela au coût de deux millions de dollars (la moitié de son salaire annuel). Appelés à se prononcer sur cette proposition du conseil d’administration, les délégués en assemblée générale l’ont rejetée en majorité. La consternation provoquée par cet événement plutôt inédit a rappelé à quelques observateurs la déclaration de l’ancien président du Mouvement Desjardins, Claude Béland, qui se désolait que le Mouvement soit en train de perdre son âme au profit du seul rendement financier. Le désaveu du conseil d’administration par des délégués en congrès faisait-il écho à la préoccupation exprimée par Claude Béland? Cette question, l’état de l’âme du Mouvement, est le sujet de cet essai.

Précisons que le présent auteur a été président de l’ancienne Caisse populaire de Sainte-Edwidge-de-Clifton dans les années quatre-vingt et qu’il est présentement membre de la Caisse populaire Desjardins des Verts-Sommets de l’Estrie, la caisse avec laquelle celle de Sainte-Edwidge a été fusionnée.
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